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Portraits : des bénévoles la main sur le coeur.

Ophélie

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Agée de 22 ans, et cheffe-scout à Bruxelles, cette belge est venue ici à Ho Chi Minh pleine d'envie et de détermination au chevet des enfants de l'orphelinat. Accompagnée d'une amie à elle, Oriane, également cheffe-scout, elles sont d'abord passées par la Birmanie où elles ont déjà effectué du bénévolat auprès d'autres enfants.

Arrivée au Vietnam, elle décide de visiter le Sud du pays avant de rejoindre la pagoda de Ky Quang. Installée dans une résidence pour volontaires internationaux, Ophélie a cohabité durant deux semaines avec sa compatriote Belge ainsi que quatre Danoises venues elles aussi apporter leurs compétences médicales de kinésithérapeute à la Pagoda.

 

Après, avoir validé sa troisième année de médecine, elle décide de prendre une année sabbatique et c'est tout naturellement qu'elle a franchi le cap pour donner de son temps aux enfants. Scoot depuis ses 6 ans, Ophélie a toujours aimé aller vers les autres « J'ai toujours voulu travailler dans le social. Avec les enfants ou les personnes âgées pour qui j'ai un attrait particulier ».

 

Dès son arrivée, elle est plongée dans la réalité de ces enfants abandonnés du jour au lendemain. Pleurs, souffrance ou mal-être, elle décide alors de relever le challenge de s'occuper des enfants, mais principalement ceux en situation de handicap physique et/ou mental « Les débuts étaient difficiles car il faut arriver à se faire respecter. Il faut trouver sa place et c'est pas toujours évident » me confie-t-elle. Chacun ayant une pathologie propre, arriver à ce familiariser avec la maladie et occuper ces enfants pour leur changer les idées et oublier leur quotidien le temps d'une journée, n'est pas toujours chose facile. Jeux durant la journée, promenades et callinage rythment ses journées. L'alchimie prend tout de suite et la jeune femme ne tarde pas à s'attacher, allant jusqu'à donner à certains d'entre eux un surnom « Je pourrai faire un top cinq, mais ce sont tous mes préférés je ne peux pas choisir ».

 

A l'heure de partir, les quitter est un crève cœur tant on s'attache a eux. Marquée et changée par cette expérience, celle qui rentre dans sa Belgique natale pour un mois et demi a déjà prévu de repartir sur les routes du monde. Cette fois-ci, toujours accompagnée d'Oriane, c'est en Amérique latine qu'elle souhaite poser ses valises « On va dans les pays où il y a du bénévolat. On vient pour voyager, mais on veut aussi en profiter pour aider ».

Maurizio

Maurizio a 18 ans. Fraîchement diplômé d'un bac économique, ce jeune Berlinois aspire à devenir avocat. Avant de retourner sur les bancs de la fac pour effectuer sa double licence entre Cologne et Paris, il a décidé de consacrer son temps durant deux mois aux enfants de la Pagoda de Ky Quang.

Je l'ai rencontré, et il m'a raconté ses motivations et son expérience sur place.

 

Je vous laisse l'écouter :

Audio Maurizio VFExpérience bénévolat
00:00 / 02:59

Valérie

Rencontre avec Valérie, bénévole française. Elle nous raconte son quotidien à l'orphelinat de Ky Quang, son ressenti mais aussi comment se passe la vie en communauté au sein de la Peace House (la maison des bénévoles).

Alice

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Alice, 22 ans est d'origine vietnamienne. Toute sa famille vit à Hanoi, ville dont elle est originaire.

L'air réservé, depuis un an, ce petit bout de femme a décidé de quitter sa ville pour se rendre dans le sud du pays à Ho Chi Minh.

La raison ? Après avoir fait un an d'études en pharmacie qui ne lui ont pas plu, elle a voulu se rendre utile pour les autres. Alice est multi-tâches et fait son maximum pour apporter son aide à ceux qui n'ont n'ont pas la même chance qu'elle. Ainsi, depuis son arrivée, elle donne un coup de pouce dans différentes missions : à la Pagoda de Ky Quang, au Social Smile Restaurant, à l'hôpital et à la ferme.

 

Venir ici faire de l'humanitaire a également pour elle un objectif professionnel « À la Peace House toutes les semaines de nouveaux bénévoles du monde entier arrivent. Cela me permet de découvrir dans un esprit convivial de nouvelles personnes, de nouvelles cultures, mais aussi et surtout de pratiquer l'anglais ». Dans un pays où la plupart des habitants ne parlent pas ou très peu l'anglais, pour Alice, le parler serait pour elle un atout. Celle qui aujourd'hui aimerait travailler dans une boutique ou un coffee shop m'explique « Parler l'anglais me permettrait de trouver plus facilement un travail ici ou à Hanoi. C'est un sacré atout ».

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Reste que pour le moment, elle n'est pas décidée à arrêter le bénévolat. Avec Dylan, un autre volontaire vietnamien, elle épaule en effet les organisateurs sur place pour coordonner les bénévoles internationaux, venus durant un temps plus ou moins long, apporter leur aide aux projets solidaires sur place.

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